Comment définir exactement un « soin énergétique » ?
« Je dirai que chaque thérapeute est unique et sa pratique énergétique aussi. Dans les soins que je propose, j’envisage la personne que je reçois dans sa globalité. Ma lecture du corps et de la psyché tient compte du mode de vie, de l’environnement, de la manière de se nourrir, de l’histoire de vie de chacun-e, jusqu’aux symptômes décrits, physiques et/ou psychiques.
Et chaque individu est unique et ses symptômes aussi ! Quand tout va bien, le corps respire dans l’unité. Lorsque l’unité est rompue, les mouvements internes perdent leur fluidité, les différents cerveaux ne communiquent plus entre eux : c’est l’état de stress. Il y les symptômes physiques apparents, et puis tout ce qui ne se voit pas, mais qui peut affleurer à la conscience (ou pas). Les « maladies », quand elles apparaissent dans la matière, physiquement, sont l’expression du corps lorsque l’ajustement entre l’incarnation et le désir de vie n’est plus là.
Les symptômes, ce sont des signaux que le corps envoie pour se manifester, lorsqu’il est douloureux de l’entendre autrement. Lorsque la communication entre le mouvement de vie premier, l’émotion et le mental est coupée, alors le corps réagit. Ces signaux nous sont envoyés pour nous permettre de nous ajuster. Ajuster nos intentions et nos désirs profonds à la réalité du monde de l’incarnation.
Un dos bloqué, une entorse de cheville, une éruption cutanée, un ventre douloureux… sont autant de signaux que nous avons besoin de décoder pour une meilleure relation à nous-mêmes.
Mes soins énergétiques procèdent de différentes approches : énergétique chinoise (méridiens, points d’acupuncture), toucher sensible et intuitif, travail sur les fascias et libération du plexus quand cela est possible pour la personne réceptive. C’est une approche en douceur, qui permet de poser un « baume » là où ça fait mal : après un choc, un accident de la vie, un stress traumatique… susceptibles d’entraîner des douleurs physiques, des douleurs psychiques, psychosomatiques.
Le ventre, notre premier cerveau
Au fur et à mesure de ma pratique, et par mon expérience personnelle, j’ai pris conscience de l’importance du ventre. Pour les femmes notamment, c’est un point névralgique, souvent douloureux, que ce soit le système digestif ou le système reproductif. Les recherches en neurosciences montrent un peu plus chaque jour le rôle clé du système digestif et du microbiote dans notre bonne santé.
Il semble même que le ventre soit en passe de devenir notre premier cerveau : on sait aujourd’hui qu’il existe un microbiote ans le cerveau, différent mais proche par son fonctionnement. C’est pourquoi, dans mon approche, je pars souvent du ventre pour retrouver le fil conducteur de nombreux symptômes et d’émotions non « digérées ».
Les huiles essentielles à la rescousse
Les huiles essentielles offrent aussi par leur présence une « médiation » entre le corps et l’esprit. Inspirée par la voie olfactive, elles aident à sortir des conditionnements inconscients et des pensées limitantes qui parfois freinent notre potentiel. Elles constituent de l’information et agissent tant sur la matière que sur l’énergie.
Par le massage, mon intention est de remettre en mouvement l’énergie circulante : par la peau, les fascias, les liquides (sang, lymphe), les muscles, la structure. Cette structure est en réalité le reflet de la personnalité de chacun, de la façon dont il s’est construit.
L’intention du soin énergétique dans sa globalité est de redonner l’unité corps – esprit et de refaire circuler l’énergie vitale.«