Croire en soi – Croître en soi
La connexion avec le parfum sacré des plantes nous ouvre le chemin de notre propre spiritualité et nous aide à reconnecter notre essence divine. Une voie parmi d’autres.
Les plantes nous enseignent. Elles apaisent nos corps et nos égos malades, laissés à l’abandon, errants, sans terre d’ancrage, sans terre d’accueil. Par le souffle, elles nous aident à ouvrir en nous des espaces de guérison, à défricher et à cultiver de nouvelles terres intérieures.
Dans Le symbolisme du corps humain, Annick de Souzenelle révèle le sens sacré du corps, le rôle de chaque partie de nous en lien avec le divin et ses archétypes.
Elle redonne aussi du sens aux textes sacrés, en pointant les mauvaises traductions qui ont bafoué le véritable sens du message ontologique.
Nous avons été infantilisés, rendus irresponsables de nos choix, dépossédés de nos corps, de nos âmes, et laissés seuls face à la peur, impuissants, sur notre chemin d’évolution intérieure.
Alors, pour tenter de répondre aux injonctions, nous sommes sortis de nos corps, de nos cœurs, et nous avons cherché à l’extérieur de nous le prétexte d’un idéal matérialiste. Quels progrès avons-nous fait depuis 5000 ans ? Si ce n’est le progrès industriel et scientifique, avec les résultats destructeurs que nous déplorons aujourd’hui sur le monde du vivant !
Comment l’énergie de la force brutale, de la violence, a dévoyé le message divin, qui nous est transmis depuis des millénaires par les religions, toutes les religions ? Comment la dualité nous a appauvris, affaiblis et laissés peu à peu sans ressources ? Sans ressources intérieures.
Nous avons besoin de retisser le lien avec notre corps physique, notre Etre, mais aussi être spirituel. Les HE nous guident sur ce chemin de réconciliation entre ces parts de nous-mêmes qui s’opposent au lieu de s’allier. Elles nous guident et nous permettent d’explorer nos territoires intérieurs encore vierges, en friche, insoupçonnés. Nos ressources, la part divine en nous.
En replaçant le sacré à l’intérieur de notre humanité, en retrouvant notre essence divine, nous réalisons que c’est avec notre propre part d’ombre qu’il y a à mener la guerre « sainte », à partir en croisade, à plonger dans nos profondeurs pour croître et nous révéler. Et non à l’extérieur, chez l’autre, l’étranger.
Quand nous souffrons, nous sommes crucifiés sur l’autel de l’amour, et quand nous « ressuscitons » nous voilà grandis, sages et éveillés à une nouvelle conscience, dans un certain détachement.
La ruée se fait vers soi, la guerre contre la violence se fait à l’intérieur, en embrassant ces énergies qui nous constituent et que nous incarnons.
Les huiles essentielles qui sont l’âme des plantes parlent à nos âmes, à notre vraie nature ; elles apaisent nos tourments et nous accompagnent sur ce chemin d’exploration de soi et de discernement. Pour croire à nouveau en soi, et croître en soi.
La méditation olfactive – ou voyage olfactive – est une voie pour se connecter à soi, à ses ressentis, à son être profond et au monde du subtil. Voir le programme des méditations chaque mois.
Bonjour, merci pour votre article, pouvez-vous me conseiller des huiles essentielles en particulier ?